Les écologistes font partie de la majorité municipale et entendent y rester
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Les écologistes font partie de la majorité municipale et entendent y rester, mais ils font entendre leur voix critique sur plusieurs sujets, comme le rappelle Jacques Boutault (maire du 2e arrondissement), le 05.11.10

Dans une interview parue dans l’édition du Parisien de vendredi, Bertrand Delanoë s’interroge sur la volonté des Verts de « rester (ses) partenaires » qui, dit-il, l’accusent de « rupture avec la morale publique ».

Ces propos font écho à un article paru dans Le Figaro de mercredi, dans lequel j’affirmais que Bertrand Delanoë « a laissé de côté ce qui faisait sa différence : le rétablissement de la morale publique. »

Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas de remettre en cause la probité du maire de Paris, qui n’est pas à contester. Bertrand Delanoë est un homme honnête. Il s’agit d’exprimer une déception concernant la signature du protocole d’accord avec l’UMP sur les emplois fictifs, qui rompt avec ce qui faisait la « marque de fabrique » du nouveau maire de Paris de 2001 qui entendait changer les pratiques politiques.

Malgré les désaccords ponctuels qui s’accumulent depuis la rentrée entre le PS et les Verts (protocole avec l’UMP, stade Jean Bouin, extension de Rolland Garros sur les serres d’Auteuil, exposition Larry Clark, rénovation des Halles…), les Verts font partie de façon pleine et entière de la majorité municipale dont ils ont toujours voté le budget.

Ils souhaitent en outre continuer à conduire et accompagner les orientations prises devant les Parisiens en 2008. De l’élaboration d’un Plan local de l’habitat ambitieux en termes de logements sociaux et de contrôle de l’augmentation des loyers, à la conversion énergétique de Paris dans le cadre de la mise en oeuvre du plan climat, à la construction d’une ville pensée à l’échelle de la métropole, solidaire des communes voisines… les chantiers sont nombreux sur lesquels les élus écologistes sont pleinement investis et travaillent dans l’intérêt des Parisiens et de leur avenir.

 

Source : le blog de Jacques Boutault