Alexandre BRAS : « Médecin à l’AP-HP, je tente de poursuivre mes combats pour la défense du service public »
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Alexandre BRAS

Je m’appelle Alexandre, je suis habitant du 11e depuis plus de 3 ans, dans le quartier de la place Voltaire. Je suis médecin à l’AP-HP (assistance publique Hôpitaux de paris) ce qui prend une bonne partie de mon temps.

J’ai eu la chance de grandir en banlieue parisienne dans une ville verte des Yvelines. Au lycée, j’étais membre du conseil de la vie lycéenne. J’ai ensuite fait mes études de médecine à l’UFR des sciences de la santé Simone Veil de St-Quentin-en-Yvelines durant lesquelles j’ai passé beaucoup de temps en activité associative ( BDE, association solidarité en santé).


C’est au cours de mes études que j’ai été le plus confronté aux inégalités sociales, aux inégalités d’accès aux soins, et à la violence de la précarité d’une partie de la population. J’ai assisté à la dégradation du système de santé hospitalier, le départ de beaucoup de soignant·es d’exception, à cause d’un mode de gestion à contretemps des problématiques du personnel de terrain.

Parallèlement, la prise de conscience des problématiques liées au changement climatique, les images d’élevages et d’abattages intensifs diffusées par L214 et l’absurdité de certaines activités humaines sur terre m’ont poussé à aller un peu plus loin. 


J’ai donc adhéré à EELV en mai 2021. J’ai longtemps hésité entre m’investir dans une association ou dans un parti, mais c’est l’envie de comprendre les mécanismes politiques, la possibilité d’avoir accès aux élu·es, qui mettent en œuvre concrètement des actions au sein de la société, qui m’ont poussé à prendre ma carte. Je suis heureux d’être dans un parti qui défend les choses auxquelles je crois, le service public, la justice sociale et environnementale.


J’aime notre 11e arrondissement, l’ambiance qui s’y dégage et la population diversifiée qui y habite. Nous avons de la chance d’avoir des quartiers aussi vivants en terme de vies associatives, militantes et culturelles (de nuit, comme de jour).


En ce moment, je tente de poursuivre mes combats pour la défense du service public dans différents collectifs : « collectif inter hôpitaux » (CIH) et « Nos services publics ».